Principales actualités (suivez plus en détail sur Twitter) :
[12/05] Si vous êtes sur les universités suivantes, joignez directement les collectifs ou contacts suivants pour participer avec eux et elles à la rétention des notes :
-Université de Bordeaux : bordeaux@vacataires.org
-Université de Dijon : Precairesdijonesr@protonmail.com
-Université Evry Val d'Essonne (Saclay) : evry@vacataires.org
-Université Lyon 2 : lyon2@vacataires.org
-ENS Lyon : enslyon@vacataires.org
-ENS PSL : enspsl@vacataires.org
-Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne : paris1@vacataires.org
-Université Paris 3 Sorbonne nouvelle : paris3@vacataires.org
-Université Paris 8 Vincennes Saint-Denis : paris8@vacataires.org
-Université Paris 10 Nanterre : precaires.upn@protonmail.com
-Université Paris 13 Nord Sorbonne : precairesp13@riseup.net
-Université Paris Saclay / UVSQ : contact@colldoc.fr
-EHESS : ehess@vacataires.org
-Université de Strasbourg : unistra@vacataires.org
[17/05] L'appel de l'Union Etudiante à nous suivre
[04/05] Téléchargez ici les tracts A3 recto/verso et A4 recto
[29/04] "Universités : dans la galère des enseignants vacataires", Le Monde
[22/04] L'appel de Sud Education et Recherche à nous soutenir
[19/04] "La mobilisation des vacataires à l'université : comment faire entendre la voix des invisibles", The Conversation
[10/04] Le sénateur Jean-Pierre Sueur interpelle la ministre de l'ESR sur les retards de rémunération des vacataires
[10/04] Après l'Ases, RogueEsr, Université Ouverte et d'autres collectifs, la Confédération des Jeunes Chercheurs vote le soutien à nos actions et revendications
[06/04] Notre itw dans Libération
[04/04] Notre appel aux présidents et présidentes d'universités dans Le Monde (lien vers Le Monde)
Nous sommes vitaux pour l’université
Nous sommes un des principaux piliers de l'université française
On compte 130 000 enseignants vacataires dans l'enseignement supérieur public en France. C’est plus de 60% du personnel enseignant dans ce secteur, c’est le double des enseignants titulaires. Nous assurons 4 millions d’heures de cours par an, c'est près du quart des heures de cours universitaires. Sans compter les tâches non quantifiées et le plus souvent non payées qui nous sont confiées : correction de copies supplémentaires, surveillance d'examens...
Sans nous, les facs seraient à l'arrêt au second semestre
Chaque année a lieu dès janvier un "jour du dépassement universitaire" à partir duquel les cours s'arrêteraient si l'on ne devait compter que sur les heures prévues dans les contrats des enseignants titulaires.
Nous ne sommes quasiment pas payés
Un salaire sous le Smic, une poussière dans le budget des universités
Si l’on compte les préparations de cours et corrections, nous travaillons pour une rémunération inférieure au Smic horaire. Nous touchons le plus souvent moins de 500 euros par mois, sur quelques mois par an. A ce tarif, nous ne représentons que 0,6% des dépenses pour l'enseignement supérieur (environ 200 millions d’euros sur 34 milliards). Ramené à la part des enseignements que nous fournissons, nous touchons 2 à 3% de la valeur de nos cours... c'est le même taux que pour les ouvriers de Nike en Asie du Sud-Est sur une paire de baskets !
Des travailleuses et travailleurs sans aucune sécurité
Le plus souvent dans des situations précaires, nous n’avons pas de contrat, nous sommes payés à l’heure de cours… souvent des mois après le travail effectués. Nous nous battons depuis des années pour obtenir des choses normalement évidentes dans le monde du travail : un salaire à la fin du mois, un remboursement partiel des frais de transport… Nos droits à l'assurance chômage ont été détruits par la dernière réforme.
Nous demandons un salaire doublé
Doubler notre rémunération pour rétablir notre paie d'origine
Si notre rémunération horaire avait été indexée au Smic depuis les années 1980, elle serait aujourd’hui 2 fois plus élevée. Et c’est précisément ce que nous demandons aux universités. Nous ne rêvons pas, nous ne comptons pas sur une loi. Nous comptons sur chaque université pour appliquer dès maintenant un doublement de notre rémunération. Cela peut se faire en augmentant les taux horaires ou en déclarant des heures de préparation en plus au même taux. Ce doublement coûterait moins de 1% de leur budget. C’est un choix budgétaire indispensable. Nous faisons confiance aux universités pour se rappeler que payer leurs enseignants est une priorité.
Ne pas sacrifier les postes pérennes
Nous comptons aussi sur les universités pour que la hausse ne se fasse pas au détriment des postes pérennes. Des vacations mieux payées devront conduire plus souvent, lors de besoins en enseignements, à arbitrer en faveur de la création de vrais postes.
Nous retiendrons les notes en mai
La communauté universitaire sait combien notre demande est légitime
Nous encourageons les directions d'universités soucieuses du bien-être de leurs personnels à mettre en œuvre dès maintenant l'augmentation que nous demandons. Nous saurons mettre en avant la force de leur geste.
Notre pouvoir est immense. Nous allons l'utiliser
Au mois de mai 2023, nous montrerons que cette augmentation est vitale pour nous, tout comme notre travail est vital pour les universités.
Dans toute la France, nous serons nombreux à ne pas rendre les notes de TD et partiels de nos étudiants et étudiantes à nos administrations. Un seul enseignant ou une seule enseignante qui participe à la rétention des notes, c’est 30 à 200 notes bloquées. Rappelez-vous, nous sommes 130 000.
Que vous soyez vacataire ou non, soutenez et rejoignez le mouvement en vous inscrivant ici, c’est anonyme !
Si vous êtes sur les universités suivantes, joignez directement les collectifs ou contacts suivants pour participer avec eux et elles à la rétention des notes :
-Université de Bordeaux : bordeaux@vacataires.org
-Université de Dijon : Precairesdijonesr@protonmail.com
-Université Evry Val d'Essonne (Saclay) : evry@vacataires.org
-Université Lyon 2 : lyon2@vacataires.org
-ENS Lyon : enslyon@vacataires.org
-ENS PSL : enspsl@vacataires.org
-Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne : paris1@vacataires.org
-Université Paris 3 Sorbonne nouvelle : paris3@vacataires.org
-Université Paris 8 Vincennes Saint-Denis : paris8@vacataires.org
-Université Paris 10 Nanterre : precaires.upn@protonmail.com
-Université Paris 13 Nord Sorbonne : precairesp13@riseup.net
-Université Paris Saclay / UVSQ : contact@colldoc.fr
-EHESS : ehess@vacataires.org
-Université de Strasbourg : unistra@vacataires.org
Infos pratiques :
Je veux participer à la rétention des notes, comment ça marche ?
1. Je suis enseignant·e titulaire, contractuel·le ou vacataire, je peux participer à la rétention. La rétention ne concerne pas que les partiels, elle commence dès les notes de TD.
2. J’en parle au maximum aux groupes, syndicats, collectifs et collègues qui m’entourent et seront prêt·e·s à y participer.
3. Ensemble, nous informons la présidence de notre université de nos revendications. Une revendication nationale est portée sur vacataires.org (voir infos et outils sur cette page), mais nous pouvons librement y ajouter les revendications sur lesquelles nous nous accordons localement (contractualisation, mensualisation...). Il n’est pas nécessaire de donner nos noms. Nous pouvons au choix contacter collectivement la présidence, demander aux syndicats ou collectifs locaux de le faire pour nous, ou à l’équipe de Vacataires.org (contact@vacataires.org).
4. L’administration de notre fac nous donne une date pour remettre les notes ou les saisir sur un espace en ligne. Nous corrigeons les copies mais nous ne les rendons pas, nous ne saisissons pas les notes. Nous sommes couvert·e·s par un préavis national de grève qui a été déposé par SudEducation (consulter le préavis). Je ne suis pas obligé·e de prévenir l’administration que je participe à la rétention des notes.
5. Si je subis de fortes pressions, je le fais savoir immédiatement aux autres, aux assos ou syndicats locaux et à contact@vacataires.org qui me proposeront rapidement des solutions. De façon générale, je me tiens au courant de la situation via les mails, les réseaux sociaux ou ce site.
Et si... ?
... des étudiants ou étudiantes souhaitent accéder à leur copie pour des raisons qui me semblent valables et urgentes ?
Je peux bien entendu leur permettre de consulter leur copie, je ne transmets simplement pas de note ou d’information sur ce point à l’administration.
... des étudiants ou étudiantes ont un besoin urgent de leur note pour constituer un dossier d’inscription dans un autre établissement, ou pour des procédures préfectorales ?
Toujours de façon indépendante de l’administration, je peux leur proposer une attestation sur le modèle suivant (il n’est pas nécessaire de mentionner la rétention dans l’attestation) :
Attestation de note
Je soussigné [nom de l’enseignant.e], chargé du [cours magistral/TD/TP] de [discipline] à [établissement], atteste du fait que [nom de l’étudiant.e] y a obtenu la note moyenne de [note].
[nom de l’enseignant.e et signature]
Si d’autres questions sont fréquentes, nous ajouterons la réponse ici.
Nous sommes un groupe local et souhaitons décider collectivement de notre participation à la rétention...
Contactez-nous sans hésiter pour en discuter. Toutes les participations, collectives comme individuelles sont les bienvenues.
L'inscription à la rétention sur ce site est individuelle. Si vous votez collectivement en faveur d'une participation, il est tout de même utile que chacun s'inscrive ici afin de faciliter le travail de coordination nationale.
Vous avez une question ? Vous êtes une organisation, un groupe local ou un média et souhaitez vous associer au mouvement ?
Vous pouvez nous contacter : contact@vacataires.org